La situation qui prévalait aux Indes au début du siècle, lorsque le mouvement du "Tabligh" est apparu était la suivante...
La communauté musulmane était divisée en deux grands groupes:
La communauté musulmane était divisée en deux grands groupes:
- Il y avait d'un côté les savants et ceux qui allaient faire des études: ils étaient très nombreux, mais restaient confinés dans leurs universités et dans leurs villages d'origine.
- Face à eux, il y avait la masse: principalement composée (en fonction des différents états de l'Inde) de paysans, d'agriculteurs ou de commerçants, qui, pour la plupart ne connaissaient pratiquement rien de la pratique religieuse. Il est vrai que, suivant la logique qui consiste à dire que c'est de la responsabilité de celui qui a soif que d'aller chercher de l'eau à la source, il était donc du devoir de ces gens d'aller apprendre leur religion auprès des savants... Mais le problème, c'est que ces gens étaient spirituellement si malades qu'ils n'avaient même plus soifs... Il fallait donc agir en profondeur pour créer en eux la soif de la religion: C'est dans cet optique (entre autres) que l'effort du "Khouroûdj fi sabilillâh" (sortir dans le chemin d'Allah) a été initié, et qui consistait justement à aller rappeler, de villages en villages, de contrées en contrées, aux musulmans et aux musulmanes les notions fondamentales de l'Islam, mais aussi les vertus qui sont liées aux pratiques de l'Islam, afin que cela leur donne envie d'en savoir plus et qu'ils aillent ainsi acquérir la science religieuse nécessaire auprès des savants... Comme la situation actuelle de notre communauté à travers le monde n'est pas bien différente de ce qui prévalait en Inde alors, c'est ce qui explique pourquoi le "Khouroûdj" se fait maintenant de façon active à une échelle internationale...
Wa Allâhou A'lam !
Et Dieu est Plus Savant !
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